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Eneffet, nous avons préparé les solutions de Word Lanes Symbole tricolore et circulaire de la France. Ce jeu est développé par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est la tant
Symbolegaulliste ou de la Résistance, la croix orne de façon surprenante, le drapeau de la classe des conscrits de 1946 à Romans-sur-Isère. Cette tradition qui remonte au début de la IIIe République, consistait à parader dans la ville ou le village avec un drapeau tricolore orné de Marianne ou d'un symbole républicain quand les jeunes conscrits passaient le Conseil de
Valeurset symboles de la République circulaire n° 2013-144 du 6-9-2013 du ministère de lEducation nationale . Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux directrices et directeurs académiques des services de l'éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré ; aux chefs d'établissement ; aux directrices et
historiqueet fondateur de la Nation. Un peu d’histoire Depuis 1880, en France la Fête nationale a lieu chaque année le 14 juillet. Elle fait référence à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et à la fête de la Fédération qui a eu lieu, le 14 juillet 1790, place du Champ-de-Mars à Paris où Louis XVI prête serment à la Nation.
Pourdifférencier, les ronds-points des carrefours à sens giratoire, il suffit de se référer à leur signalisation : sur un rond-point, il n’y a pas de panneaux de signalisation ni de marquage au sol et la règle à appliquer est celle de la priorité à droite. Pour illustrer au mieux cet exemple, il suffit d’avoir déjà circulé, non
. ARTICLE 2 DE L’ACTUELLE CONSTITUTION 1958 La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est La Marseillaise ». La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Le drapeau français est constitué de trois bandes verticales de trois couleurs différentes, le bleu, le blanc et le rouge. Il est présent sur tous les monuments publics comme les mairies ou les préfectures . Il est hissé lors des cérémonies officielles ou bien mis en berne lors d’un deuil national ou d’ une tragédie. Films sortis en 1989 pour les 200 ans de la révolution française. Ci-après deux films entiers très intéressants . Les années lumière » 1789-1792 – réalisateur Robert Enrico. Les années terribles » 1792-1795 – réalisateurRichard T. Heffron Avant le drapeau la cocarde tricolore à la Révolution Au tout début de la révolution, en juillet 1789, une milice bourgeoise parisienne la Garde nationale est constituée pour ramener l’ordre dans la capitale. Elle arbore une cocarde aux couleurs de la ville de Paris, bleu et rouge. La cocarde devient rapidement un signe d’engagement politique. Son port est rendu obligatoire pour les hommes le 8 juillet 1792, pour les femmes le 21 septembre 1793. Le refus de porter la cocarde rend suspect la personne et peut lui valoir huit jours de prison. En signe de défi, les contre-révolutionnaires portent, notamment en Bretagne et en Vendée, une cocarde blanche, couleur de la Royauté. Le port de la cocarde s’amenuise, même s’il est théoriquement obligatoire au moins jusqu’en 1796. Le 17 juillet, trois jours après le début de la révolution et la prise de la Bastille, le roi Louis XVI quitte Versailles et revient à Paris, à l’Hôtel de Ville. Il est forcé d’accepter Jean Sylvain Bailly comme Maire de Paris et Lafayette comme Commandant de la milice. Bailly remet au roi les clefs de Paris et une cocarde bleue et rouge. Le bleu et le rouge étant les couleurs de la capitale. Bailly dit alors Sire, Henri IV avait reconquis son peuple. Ici, c’est le peuple qui a reconquis son roi ». Il semblerait que Lafayette ou le roi lui-même ait fixé cette cocarde sur son chapeau près de la cocarde royale déjà cousue et de couleur blanche. Blanc qui aurait été associé par la suite à la cocarde aux couleurs de Paris bleu et rouge. Les trois couleurs du futur drapeau français étaient trouvées. En 1790, l’Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et tous les navires de commerce français doivent avoir un pavillon avec 3 bandes verticales. Mais les couleurs sont inversées, le rouge le plus près de la hampe, le blanc, et le bleu en bout de drapeau. Le drapeau français est définitivement adopté le 15 février 1794 par la Convention nationale. Elle décide que le drapeau aura trois bandes verticales et le peintre David choisit le bleu comme première couleur près de la hampe puis le blanc et enfin le rouge. Ensuite le drapeau tricolore va disparaître et réapparaître au gré des évolutions de régimes empire, monarchie constitutionnelle. Ce n’est qu’en 1848, que le roi des Français » Louis-Philippe réaffirme que le drapeau français est et restera bleu, blanc, rouge. ⇒ Retour à la page LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE 3 VALEURS, 4 PRINCIPES ET DES SYMBOLES » Navigation des articles Vie Références des Français Difficultés de la langue
1 Dans son inachèvement même, cette étude témoigne d’un accès difficile non seulement aux documents o ... 2 Une charte graphique est un ensemble de directives visant à la mise en œuvre d’une identité graphiq ... 1Cette étude1 se propose de mettre en lumière l’évolution de la composition graphique des documents officiels du gouvernement français de la Troisième République à nos jours, jusqu’à la création et la mise en place, en 1999, d’une véritable charte graphique2. 2Elle résulte de recherches aux Archives nationales, aux archives de l’Imprimerie nationale, à l’Élysée, auprès des services du Premier ministre et dans deux agences de publicité, Hémisphère droit et Ailleurs Exactement. Comme l’attestent les documents antérieurs à 1999, principalement les courriers officiels émanant de la présidence du Conseil, des ministères, du Sénat, des préfectures, mais également les ordres de mission sous le gouvernement provisoire, les menus et les carnets de bord confirment l’absence de charte graphique définie pour l’action du gouvernement avant 1999. Ils attestent au contraire d’une grande liberté graphique même s’ils respectent d’une manière générale les conventions que l’on pourrait qualifier de traditionnelles. 3Nous verrons dans une première partie les constantes et les limites d’ordre graphique antérieures à 1999, puis dans une deuxième partie comment s’impose le besoin d’une charte graphique pour le gouvernement français, enfin, dans une dernière partie, nous verrons quelle est cette charte et quelles sont les conditions de sa mise en oeuvre. Nous terminerons cette étude par l’exposé des différentes problématiques soulevées par la présente étude. De la Troisième République à 1999 des constantes et des limites d’ordre graphique 4Des constantes d’ordre graphique et chromatique ont ponctué les documents produits par les différents gouvernements. Nous entendons par constantes » le fait de retrouver des justifications, des inscriptions, des typographies, le recours à certaines marques distinctives comme la sobriété de la mise en page ; et par limites », le fait que consciemment ou inconsciemment les services de l’État ont instinctivement respecté certaines règles, certains codes, comme l’utilisation de l’encre noire, l’emplacement systématique des signatures en bas des courriers et les inscriptions République française, RF, Liberté, Égalité, Fraternité. 5Depuis la Troisième République, bien avant l’ère de la communication, des machines à écrire et de l’informatique, nous pouvons assurer que des méthodes scripturales et des codes de mise en page ont été suivis, et cela de façon transversale dans tous les services dépendants de la République. 6Par exemple, l’étude, éclairée par divers exemples, confirme que l’inscription République française se trouve sur les courriers, généralement centrée en haut de la page, parfois décentrée sur la droite, exceptionnellement justifiée à droite et quasiment jamais justifiée à gauche. Elle apparaît tantôt en bas de casse tantôt en haut de casse, parfois ajourée, d’autres fois ombrée. Le nom de l’autorité administrative, comme le nom des ministères, du conseil, de la préfecture, de l’ambassade, est souvent inscrit sur la gauche des documents. Si nous notons l’absence de logotype, nous trouvons sur les tampons l’inscription République française et l’image de Marianne, comme le montre un document du ministère des Affaires étrangères daté de 1950. 7Le monogramme RF est lui aussi régulièrement présent, comme l’atteste le carnet de bord du voyage en France de la reine Elisabeth II et du prince Philip, du 8 au 11 avril 1957. Nous le remarquons de même sur tous les courriers signés par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui adopte comme marque le monogramme RF associé au faisceau du licteur et à la couronne de laurier. RF se retrouve encore présent sur la couverture de nombreux menus sous la présidence de Georges Pompidou quand d’autres présidents préfèrent des fleurs des anémones pour Valéry Giscard d’Estaing, des reproductions de tableaux pour Charles de Gaulle et François Mitterrand.... 8Sous la présidence de François Mitterrand, on constate une simplification des mises en page comme des typographies. De la nécessité d’une charte graphique pour la République 9Il faut attendre 1998 pour que le gouvernement de Lionel Jospin sous la présidence de Jacques Chirac se décide à mener une réflexion sur la création d’une charte graphique ; celle-ci sera mise en place le 24 septembre 1999. Cette démarche naît de la volonté d’améliorer la communication de l’État en direction des citoyens. Elle émerge d’un contexte historique, l’évolution des instruments de la culture visuelle, et en particulier la multiplication récente des logotypes. 10Si nous prenons l’exemple de l’Europe, nous constatons que, dès sa création en 1949, le Conseil de l’Europe désire doter celle-ci d’un symbole visuel auquel les pays et les peuples puissent s’identifier. Six ans plus tard, le 25 octobre 1955, l’Assemblée parlementaire élit un emblème couleur azur portant une couronne de douze étoiles d’or. En 1983, le Parlement européen choisit le drapeau créé par le Conseil de l’Europe comme emblème de la Communauté européenne. Enfin, en juin 1985, le Conseil européen prend le drapeau européen comme symbole d’un projet politique commun. 11En France, jusqu’alors, aucune préoccupation de ce type ne s’affirme, mais rapidement confronté à une floraison de logos, l’État a besoin d’être visuellement identifié. Il doit se doter d’un logotype. 3 Service d’information du gouvernement. 12Bernard Candiard, directeur du SIG3, s’exprime ainsi, en 1999, dans l’avant-propos présentant la nouvelle charte graphique aux services de l’État Une Europe, et bientôt l’euro, de plus en plus présents dans notre vie collectivités locales dynamiques qui souhaitent légitimement le faire savoir à leurs administrés et contribuables. Des ministères enfin, et leurs administrations, centrales ou déconcentrées, qui entendent valoriser aux yeux de leurs usagers comme de leurs agents leurs multiples actions...Depuis une quinzaine d’années, les citoyens assistent ainsi au déploiement d’une floraison de logos européens, ministériels et locaux, bien souvent réunis au dos d’une brochure ou en bas d’une affiche. Car en France, beaucoup d’actions publiques associent le local, le national et l’européen, et peuvent susciter un financement d’une mairie, d’un département et de plusieurs cohérence et la visibilité des messages publics souffrent parfois de ce communication gouvernementale peut en être la première victime. Aucune charte graphique n’organise la cohérence des signes multiples émis par les administrations françaises et leur positionnement vis-à-vis de leurs partenaires européens et locaux. Un nouveau repère était nécessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilité de son action. Telle est bien l’ambition de ce nouvel identifiant fédérateur » et de sa charte graphique, que vous trouverez dans les pages cours de l’année de travaux et d’études qu’a nécessitée la création de cet identifiant, un consensus très large s’est réalisé autour des symboles de la nation et de la république. D’où ce drapeau et cette Marianne, soulignés par la devise Liberté, Égalité, Fraternité » et les mots République française ». D’autres pays disposent d’un identifiant » comparable, permettant une reconnaissance immédiate sur leur territoire comme à l’étranger. La feuille d’érable canadienne, le soleil espagnol ou encore l’aigle allemand ont cette dimension symbolique indispensable pour s’inscrire dans la les logos des ministères, notre Marianne » figurera, à terme, sur tous les supports internes et externes de la communication gouvernementale brochures, publications, papier à lettres, cartes de visite, campagnes publicitaires, multimédia, etc. La charte graphique, élaborée dans la concertation, définit des principes d’application afin de faciliter une mise en place progressive dans l’ensemble des services, centraux et déconcentrés, des ministères. Je suis sûr que tous y gagneront. 13Comme énoncé par l’auteur, aucune charte graphique n’organisait auparavant la cohérence des signes multiples émis par les administrations françaises et leur positionnement vis-à-vis de leurs partenaires nationaux et européens. Un nouveau repère semble nécessaire pour rendre au gouvernement une meilleure lisibilité de son action. Il s’agit alors de trouver un nouvel identifiant fédérateur » ainsi qu’une charte graphique. Définition, création et mise en œuvre de la charte graphique de la République 14Dès 1997, des tentatives de réflexion sont menées sur la nécessité de la création d’une charte graphique pour le gouvernement ; ce n’est qu’en 1998 que l’appel d’offre est officiellement lancé. Une dizaine d’agences de communication répondent à l’appel et c’est finalement l’agence de communication Ailleurs Exactement, avec à sa tête la publicitaire Evelyne Soum, qui l’emporte. 4 Aujourd’hui directrice de la communication de l’Institut national de prévention et d’éducation pour ... 15Dès le début de l’année 1998, Nicole Civatte4, alors chef du département communication du SIG, interroge les services concernés, les ministères et les services déconcentrés de l’État, sur leurs attentes en matière de charte graphique. Une enquête est menée auprès du grand public pour identifier les signes évocateurs de l’État. À la suite de cet exercice, il s’avère que la plupart des emblèmes sont visités. 16Dès lors, le SIG s’engage dans une démarche de recherche d’un logo fédérateur, combinaison de signes évoquant l’État. 17Un cahier des charges dit créatif » est rédigé pour la future agence de communication. Le SIG présente une démarche, Ailleurs Exactement répond par une proposition méthodologique. 18Des logos sont proposés et testés auprès des services et du grand public. Est finalement adopté un identifiant avec une Marianne de profil, le regard tourné vers la droite, vers l’avenir, sur fond de drapeau tricolore soulignés de la devise Liberté, Égalité, Fraternité », de l’inscription République française et par là même du monogramme RF. Pas moins de cinq symboles pour la nouvelle identité gouvernementale. 19Le logo est composé de deux parties, les symboles et la typographie, qui sont, comme le précise la charte, indissociables. Le logo doit être reproduit sans altération des formes ni des couleurs, et peut être augmenté ou réduit en respectant la grille ci-dessus rapport L/H 5/3. La typographie choisie est le Carré Noir. Les références Pantone sont le Pantone red 32, Pantone reflex blue et le noir. 20Pour ce qui concerne la charte, elle est présentée dans un document d’une trentaine de pages pour les documents sur support papier et tout autant pour les nouveaux médias. Lionel Jospin, alors Premier ministre, la présente ainsi aux ministres et secrétaires d’État Circulaire du Premier ministreParis, le 24 septembre 1999N° Premier ministreà Mesdames et Messieurs les ministres et secrétaires d’ÉtatObjet création d’une marque graphique commune à l’ensemble des de permettre une identification plus facile des courriers, messages et documents émanant des administrations de l’État, et de rendre mieux perceptible l’unité de l’action gouvernementale, il a été décidé de créer une marque graphique commune à l’ensemble des départements ministériels. La charte graphique élaborée par le Service d’information du gouvernement, que vous trouverez jointe à la présente circulaire, donne toutes les précisions requises sur les caractéristiques de cet identifiant » et les conditions de son utilisation. Je vous invite à veiller à son strict respect. J’attire par ailleurs votre attention sur les points La marque graphique commune a vocation à être utilisée dans l’ensemble des relations des ministères avec les tiers, ainsi qu’avec les autres services ou organismes relevant de l’État. Sont concernés les correspondances individuelles, aussi bien que les messages et documents adressés au public. Le support utilisé est, à cet égard, indifférent. La marque doit donc être présente, par exemple, sur le papier à lettres du ministère, sur les cartes de visite professionnelles utilisées par les agents, sur les formulaires mis à la disposition du public, de même que sur les affiches et les autres supports d’information, en exergue des messages télévisés consacrés à la communication gouvernementale ou encore sur la page d’accueil des sites présents sur le réseau internet. Sont concernés, non seulement les cabinets ministériels et les administrations centrales, mais aussi les services déconcentrés, les préfectures et les L’utilisation de cet identifiant » ne présente pas toutefois un caractère exclusif. Les administrations disposant d’une identification graphique propre pourront continuer à l’utiliser, sous réserve de la combiner avec la marque commune. Il conviendra alors de respecter scrupuleusement les règles fixées par la charte graphique déjà Le Service d’information du gouvernement est chargé de veiller à l’application de cette charte graphique. Il animera à cette fin un comité de suivi, dans lequel vos services seront Enfin, dans un souci de bon usage des deniers publics, vous veillerez à ce que soient préalablement consommés les stocks de fournitures papiers à en-tête, cartes ou formulaires existants, avant de recourir à la nouvelle vous demande de diffuser largement cette circulaire, et d’adresser toutes instructions utiles à vos services pour assurer sa bonne application, ainsi que le respect de la charte graphique qui l’accompagne. 21À la suite de ce projet, le Premier ministre souhaite aller plus en avant encore dans la généralisation de la charte graphique. Proposition est faite au président de la République de l’appliquer à des documents comme le passeport. L’idée ne remporte pas l’adhésion générale et la charte graphique ne s’applique alors qu’aux documents administratifs. Lionel Jospin est à demi satisfait. Questions soulevées par la présente étude 22Cette étude, qui nécessiterait des recherches plus avancées encore, amène à divers questionnements. 23Si les services de l’État n’avaient été en partie supprimés et externalisés, aurions-nous eu le même logo ? Et même si Evelyne Soum atteste d’une réflexion commune entre l’agence de communication et les services internes du gouvernement, nous pouvons légitimement nous interroger. Il fut une époque où les imprimeurs étaient à l’origine de ce que nous appelons aujourd’hui charte graphique ». Les imprimeurs du gouvernement » opéraient au sein de l’Imprimerie nationale. Sa privatisation en 1994 a bouleversé l’ordre des choses, d’une part dans le domaine de l’impression des documents officiels et, d’autre part, par répercussion, dans la création même de ces documents. 24De plus, le développement de l’informatique et l’évolution des modes de communication ont facilité la mise en place d’une charte graphique commune à un ensemble de services, ce qui, naguère avec du papier et une plume ou plus récemment avec une Valentine, aurait été ardu. Un nouveau dispositif, celui des agences de communication, a été mis en place au détriment de l’ancien, les imprimeries. Le processus de création d’une charte graphique gouvernementale nous interroge sur le transfert des missions du gouvernement, sur ce qui subsiste des missions gérées en interne et sur celles traitées en externe. Nous pouvons dès lors nous interroger sur le contenu institutionnel de la transformation des instruments de communication. 25Si la question se pose à propos du transfert des moyens de communication, il en va de même du transfert des supports de communication. Si le support papier perd de son importance, si, comme l’indique Gérard Monnier dans sa contribution, les marques, les symboles de la République tendent à disparaître, à s’effacer des monuments, des bâtiments, de l’architecture en général, ne tendent-ils pas paradoxalement à réapparaître sur de nouveaux supports ? Les façades, écrans » architecturaux, autrefois ornées de RF et de la devise Liberté, Égalité, Fraternité », sont désormais remplacées pour la communication des emblèmes de la République, par les écrans de cinéma, de télévision et d’ordinateur. Ce sont ces nouveaux médias qui, à travers le nouvel identifiant gouvernemental, portent les emblèmes de la République. 26Enfin, cette étude nous conduit à nous interroger sur le rôle de l’artiste d’hier, l’artiste en tant que créateur, dessinateur de typographie. Qu’est-il devenu ? S’est-il métamorphosé en publicitaire d’aujourd’hui ? Et quelles sont ses relations au monde politique ? Comment les créateurs ont-ils été remplacés par les communicants ? Comment les communicants sont-ils devenus les nouveaux manipulateurs » des symboles républicains ?
Le Grand Sceau de France est le sceau officiel de la République française. Marque distinctive et signe d’autorité, les sceaux étaient détenus par les différents pouvoirs civils ou religieux et par le roi lui-même. Le sceau actuel de la République est celui de la IIè République frappé en 1848. Son usage est réservé à des occasions solennelles comme des modifications constitutionnelles. Ses origines Un sceau est une marque officielle d’autorité, une empreinte destinée à garantir l’authenticité d’un document. Il permet aussi de fermer un courrier officiel et de neutraliser toute tentative d’ouverture. Les premiers sceaux royaux remontent aux rois mérovingiens qui authentifiaient leurs actes de cette façon. Bagues puis pendentifs, leur taille s’est agrandie sous les Capétiens jusqu’à 12 cm de diamètre, dimensions du sceau actuel. La plupart de ces sceaux représentaient le roi siégeant sur son trône et rendant la Justice. Chaque roi choisissait son sceau, pièce unique qui disparaissait avec lui. Les édits, ordonnances, décrets et déclarations étaient systématiquement scellés. Après l’abolition de la monarchie et l’instauration de la République, les sceaux royaux furent brisés et envoyés à la Monnaie de Paris. En septembre 1792, la Convention a défini l’effigie du sceau de la Première République la Liberté debout, s’appuyant d’une main sur un faisceau et de l’autre sur une lance surmontée du bonnet de la Louis XVIII et Charles X reprendront les sceaux de majesté; Louis-Philippe, une représentation de son buste. Le Grand Sceau actuel Après avoir tout d’abord utilisé le sceau de la Première République, le graveur Jacques-Jean Barre s’est vu confier le tracé du nouveau dessin par l’arrêté du 18 septembre 1848. Il représente la Liberté sous les traits de Junon assise, coiffée d’une couronne de lauriers radiée à sept pointes, tenant d’un bras le faisceau du licteur, symbole de la Justice, s’appuyant sur un gouvernail frappé d’un coq tenant dans une de ses pattes, un globe terrestre. À ses pieds, se trouve une urne avec les lettres S » U » Suffrage Universel, sur la gauche en arrière-plan, des symboles des arts chapiteau, de l’agriculture gerbe de blé et de l’industrie roue dentée. À droite, des feuilles de chêne, symbolisent la Justice et de Sagesse. Une légende circulaire reprend la formule RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉMOCRATIQUE, UNE ET INDIVISIBLE ». La mention 24 FEV. 1848 » date de la proclamation de la IIe République par Lamartine figurant sous le socle de la statue a été effacée vers 1878. L’envers du sceau comporte les mots AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS » entourés d’une couronne de chêne et de laurier noués par des épis de blé et des grappes de raisin et de la mention circulaire ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, LIBERTÉ ». Sous la Seconde République, l’usage du Grand Sceau de France a été cantonné aux lois et décrets de l’Assemblée nationale ainsi qu’aux traités diplomatiques. Le ministre de la Justice est devenu officiellement le garde des Sceaux. La pratique du scellement des lois va être peu à peu abandonnée, la grand Sceau étant réservé aux actes constitutionnels et aux traités. Sous la IVe République, seule la Constitution du 27 octobre 1946. sera scellée. Depuis la Ve République, après le scellement de la Constitution du 4 octobre 1958, seules les modifications constitutionnelles font l’objet d’un scellement. Les cérémonies de scellement ont lieu à la Chancellerie où le garde des Sceaux, ministre de la Justice, conserve la presse à sceller fixée sur un meuble commandé par Jean-Jacques-Régis de Cambacérès en 1810 ainsi que les matrices uniques du Sceau de l’État. La coloration de la cire des sceaux a cours depuis la fin du XIIe siècle. Sous l’Ancien Régime, on utilisait la cire verte pour les actes perpétuels et la cire jaune pour les actes temporaires. La Ire République, le Consulat et l’Empire adoptèrent la cire rouge. La Constitution de 1946 a fait l’objet d’un scellement cire rouge pour des raisons matérielles. Par la suite, la couleur du sceau jaune conformément à l’usage de la IIIe République est verte depuis 2002. Concernant les rubans de scellement sous l’Empire, ils étaient jaune et bleu. En dehors de la IIIe République qui a utilisé un double galon rouge et vert, un galon tricolore fut adopté sous la République et le Consulat et est d’usage depuis 1946. Le Grand Sceau est devenu un des symboles de la République française. Les autres symboles de la république française Citation sur la France “La France, le plus beau royaume après celui du ciel.”Grotius
La Marseillaise, le drapeau tricolore, Marianne, le coq ou encore la devise Liberté, égalité, fraternité », découvrez en images les emblèmes de la République française. Le + pédago Comment choisit-on les couleurs et les symboles présents sur un drapeau ? À quoi servent-ils ? Les élèves de l’école Gustave Rouanet à Paris se sont intéressés à ces questions et parlent de leurs origines. Car un drapeau, c'est aussi l'histoire d'un pays. Abordez la question de la symbolique des drapeaux et de la diversité avec les enfants grâce au webdocumentaire Photo de classe et téléchargez la fiche pédagogique français langue maternelle, CE2 au CM2, pour apprendre à reproduire un drapeau de son choix, le décrire et expliquer ce qu'il représente. Le saviez-vous ? Valéry Giscard d'Estaing président de la République française de 1974 à 1981, a fait diminuer le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel. Le + pédago Téléchargez la fiche pédagogique associée niveau B1 adulte, français langue étrangère et amenez le débat en classe sur la Marianne est-ce un symbole féministe ? sexiste ? discriminatoire ? désuet ?... Symboles et emblèmes d'autres pays francophones
ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES S O M M A I R E Les cérémonies publiques L'ordre protocolaire La place des autorités dans les cérémonies publiques Les discours Les déplacements ministériels Les cérémonies commémoratives Les dépôts de gerbe Symboles et représentations de la République Française Le drapeau tricolore Marianne La Marseillaise L'écharpe tricolore La cocarde Le portrait du président de la République ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 2 Préambule Dans l'organisation des manifestations publiques, l’ordre des préséances soulève parfois de nombreuses questions. Cet abrégé du protocole et des usages, devrait permettre aux organisateurs de manifestations publiques, et plus particulièrement aux responsables de l’UNICNAM, ainsi qu’aux élus, de trouver réponses à leurs interrogations. Les décrets et circulaires ne règlent pas toutes les situations, l'usage républicain et les règles de savoir vivre complètent largement cette réglementation. LES CÉRÉMONIES PUBLIQUES Les cérémonies publiques sont les cérémonies organisées sur ordre du gouvernement où à l'initiative d'une autorité publique. Les ordres du gouvernement pour la célébrations des cérémonies publiques déterminent le lieu de ces cérémonies et précisent quels autorités et corps constitués y seront convoqués ou invités". Article premier du décret du 13 septembre 1989 . Le maire est responsable du déroulement des cérémonies publiques dans sa commune art. 2212-2 du code général des collectivités territoriales . ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 3 ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 4 La place des autorités et autres personnalités dans les cérémonies publiques Lorsque les autorités sont placées côte à côte, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient au centre. Les autres autorités sont placées alternativement à sa droite puis à sa gauche, du centre vers l'extérieur, dans l'ordre décroissant des préséances. Lorsque l'objet de la cérémonie et le nombre important des autorités militaires présentes le justifient, les autorités peuvent être scindées en deux groupes, les autorités civiles étant placées à droite, et les autorités militaires à gauche. A l'exception des cérémonies nationales, l'autorité invitante par exemple le maire d'une commune occupe le 2ème rang, immédiatement après le représentant de l'Etat ministre, préfet, ou en leur absence le sous-préfet. Les anciens ministres peuvent se situer immédiatement après le préfet. Place des autorités dans l'ordre protocolaire Place des autorités dans un véhicule avec chauffeur Les rangs et les préséances ne se délèguent pas. Dans les cérémonies publiques, les personnes présentes tiennent le rang, le grade et la fonction qu’elles occupent et non pas celle des personnes qu’elles représentent. En revanche, les autorités qui exercent des fonctions à titre intérimaire ou dans le cadre d’une suppléance statutaire ont droit au rang qu’ils représentent. Deux exceptions toutefois un vice-président du Conseil régional ou du Conseil général, représentant le président de cette assemblée et un adjoint représentant le maire occupent la place de l'autorité qu'ils représentent. En l’absence d’un membre du gouvernement, seuls les membres du corps préfectoral peuvent occuper le rang du représentant de l’Etat dans le département. Les membres des cabinets ministériels peuvent participer à des cérémonies publiques, représenter leur ministère mais seul le préfet représente l’Etat. Le préfet de région est en civil, en dehors du département chef-lieu de région. Il n’a pas la préséance sur le préfet de département. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 5 Les discours Au cours des cérémonies publiques, les prises de parole ont lieu généralement à l'issue de la manifestation. L'ordre protocolaire est alors inversé. Le premier discours sera prononcé par la puissance invitante et le dernier par le représentant du gouvernement le préfet en l'absence d'un ministre. L'Etat ne parle que d'une seule voix, en conséquence, s'il y a un ministre, le préfet ne prononcera pas de discours. De même, si au cours d'une cérémonie, plusieurs ministres sont présents, chacun devra prendre la parole dans le sens inverse de leur rang de nomination au sein du gouvernement. Les déplacements ministériels Lors des déplacements d'un ministre, c'est le préfet qui, en accord avec le cabinet du ministre, établit le programme de la visite, accueille et accompagne le ministre dans sa visite, même si celui-ci répond à l'invitation d'une personnalité élue. Les parlementaires, le président du conseil régional, et le président du conseil général, les maires des communes visitées, les conseillers généraux des cantons concernés sont informés de ce déplacement. Lorsque la visite officielle se termine par une manifestation privée, le préfet prend congé du ministre. Les services de police et de gendarmerie, sous l'autorité du préfet, assurent la sécurité du ministre pendant toute la durée de son déplacement. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 6 Les cérémonies commémoratives officielles Les cérémonies commémoratives officielles définies par décrets dernier dimanche d'avril pour la journée de la Déportation, 8 mai, 8 juin, 18 juin, 14 juillet, 16 juillet, 25 septembre, 1er novembre, 11 novembre et le 5 décembre sont présidées par un membre du gouvernement, le préfet, un sous-préfet, le maire ou un adjoint. Le déroulement de ces manifestations doit être préparé en étroite collaboration entre le préfet, le directeur de l'ONAC, les municipalités, les organisations d'anciens combattants, les forces de police et de gendarmerie et le cas échéant, les autorités militaires. Si un message doit être lu, selon les instructions reçues, il sera lu par le préfet, le maire ou un ancien combattant. Les dépôts de gerbes Dans le cas général, la cérémonie est constituée des trois étapes suivantes Mise en place devant le monument aux morts des anciens combattants, de la musique, des portes drapeaux, des enfants des écoles, du dispositif militaire et des personnalités locales, Arrivée des autorités accueillies par le maire. Les autorités se placent ensuite face au monument aux morts sur une ligne dans l'ordre protocolaire. Selon l'usage dans le département, les autorités déposent devant le monument aux morts chacune à leur tour dans l'ordre protocolaire une gerbe qui leur a été présentée par une tierce personne policier national ou municipal, gendarmes, sapeur-pompier ou agent de la commune.... Le dépôt de gerbe, lors d'une cérémonie officielle, est réservé aux seules autorités publiques ainsi qu'aux organisations d'anciens combattants, ceci par tradition républicaine. Les autres associations, syndicats, partis politiques ne peuvent pas déposer de gerbe au cours des manifestations publiques afin de ne pas affecter le caractère unanime et non partisan de l'hommage rendu par la Nation à ses Morts. Une fois que toutes les gerbes sont déposées, retentit la sonnerie aux Morts, suivie d'une minute de silence, puis du refrain de la Marseillaise. Les portes drapeaux abaissent leurs drapeaux pendant la sonnerie aux Morts et la minute de silence et les relèvent pendant la Marseillaise. Les autorités en uniforme saluent pendant la sonnerie aux Morts, la minute de silence et la Marseillaise. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 7 Si le programme comporte des discours prononcés par les autorités locales, ceux-ci interviennent après le dépôt de gerbes. Après les discours, les autorités saluent les portedrapeaux et la cérémonie est terminée. POINTS PARTICULIERS Lorsque la cérémonie se fait en présence d'un détachement de militaires en armes, les autorités civiles saluent uniquement le chef du détachement puis regagnent leur place. Seul le commandant des troupes autorité militaire la plus gradée passe les troupes en revue. Un chant militaire peut être joué pendant que les troupes sont passées en revue. Lorsque la cérémonie se fait en présence d'un détachement de sapeurs-pompiers, les autorités civiles peuvent passer les troupes en revue. La musique des sapeurs-pompiers peut jouer pendant que les troupes sont passées en revue. Lorsque la préfecture diffuse aux mairies un message officiel du Président de la République, du Premier Ministre ou de l'un des ministres, ce message est lu par le représentant de l'Etat s'il est présent ou par le maire avant le dépôt de gerbes. Lorsque la cérémonie donne lieu à une remise de décoration, celle-ci a lieu avant le dépôt de gerbes. A NE PAS OUBLIER S'assurer que la cérémonie se déroulera dans le calme circulation automobile, téléphones portables, passants qui discutent, sorties d'école... Identifier un maître de cérémonie qui place les participants, annonce les différentes étapes de la cérémonie, fait signe à la sono ou aux musiciens... Présenter la gerbe de telle sorte que l'autorité n'ait pas à la retourner lorsqu'elle la dépose. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 8 SYMBOLES ET REPRÉSENTATIONS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Le drapeau tricolore, emblème de la République française Le drapeau tricolore a vu le jour sous la révolution le blanc était la couleur du roi, le bleu et le rouge, les couleurs de la ville de Paris. Ce sont les constitutions de 1946 et de 1958 qui ont fait du drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge, l'emblème national de la République française. Le drapeau français est visible sur les bâtiments publics. Il est déployé lors des commémorations nationales et les honneurs lui sont rendus selon un cérémonial très précis. Il n'y a pas de restriction dans l'usage du drapeau tricolore national, mais le drapeau doit être respecté, sous peine de sanctions pénales art. 113 de la loi du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure. Son utilisation, en association avec d'autres emblèmes, à l'occasion de quêtes et de manifestations politiques ou partisanes, est interdite circulaire du 27 octobre 1970. On ne pavoise en général que pour des événements heureux et si le maire d'une commune décède, les responsables de la commune peuvent en revanche mettre le drapeau en berne et recouvrir le cercueil du maire d'un drap tricolore, à condition que celui-ci soit un compagnon de la Libération, ancien combattant, titulaire de la carte du combattant ou de la carte du combattant volontaire de la Résistance, ou titulaire du titre de la reconnaissance de la Nation ou réfractaire titulaire de la médaille commémorative française 1939-1945, au même titre que tout citoyen. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 9 Le pavoisement et la mise en berne des édifices publics Aucun texte législatif ou réglementaire ne fixe les règles du pavoisement, excepté l'article 2 de la constitution de 1958, qui énonce "l'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge". Seul l'usage est pris en considération et c'est le préfet, sur instruction du Premier ministre ou des ministres, qui informe les maires pour le pavoisement des bâtiments et édifices publics à l'occasion de cérémonies nationales ou pour la mise en berne des drapeaux lors de deuils officiels, et qui veille au respect des instructions. La mise en berne consiste à une descente du drapeau à mi-mât ou à un repli du drapeau sur sa hampe par un voile noir. Le maire peut aussi prendre l’initiative du pavoisement ou de la mise en berne. Le pavoisement des édifices publics aux couleurs de l’Europe Le pavoisement des édifices aux couleurs de l'Europe est possible à condition que le drapeau utilisé soit celui adopté en 1955 par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe douze étoiles sur champ d'azur. Toutefois, le drapeau tricolore français reste le seul emblème qu'il convient d'arborer sur les bâtiments publics pour la célébration des fêtes nationales ; le drapeau européen ne peut être hissé qu'en association avec les couleurs françaises décret du 4 mai 1963 et à condition que le drapeau européen soit placé à droite du drapeau français et donc vu à gauche de celui-ci en regardant l'édifice public. Lorsque un édifice n'est pas public, il peut être pavoisé librement. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 10 Marianne, devise de la République "Liberté, Egalité, Fraternité" Marianne incarne la République française et représente la permanence des valeurs qui fondent l'attachement des citoyens à la République. Marianne représente une femme coiffée d'un bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République ; elle apparaît sous la Révolution. "Marianne" Marie-Anne, prénom très répandu à l'époque, évoque le symbole d'une République qui s'est construite par l'adhésion progressive de l'ensemble des citoyens à cette devise. La fin de la République et l'établissement du régime de l'Empire affaiblissent la représentativité de Marianne et, en proclamant le régime de l'Empire en 1852, Napoléon III fait remplacer sur les pièces de monnaie et sur les timbres-poste, la figure de Marianne par sa propre effigie... En 1871, après la Commune, les fondateurs de la IIIème République veulent restaurer la symbolique républicaine mais préfèrent la couronne d'épis de blé au bonnet phrygien. Peu à peu les bustes se multiplient dans les mairies et les écoles. Au XXéme siècle, toutes les mairies se dotent progressivement d'un buste de Marianne, représentée de manière très épurée et portant désormais systématiquement le bonnet phrygien. Les bustes de Marianne à l'effigie de Brigitte Bardot, Catherine Deneuve ou encore Laetitia Casta sont très en vogue dans les mairies sans avoir pour autant de caractère obligatoire. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 11 La Marseillaise, hymne national DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE La Marseillaise est à l'origine "un chant de guerre de l'armée du Rhin", composé à Strasbourg par l'officier du génie Claude-Joseph Rouget de Lisle. Il aurait été chanté pour la première fois par le groupe des fédérés marseillais, arrivés à Paris lors de l'insurrection du 10 août 1792, d'où son nom "la Marseillaise". Ce chant devient hymne national le 14 juillet 1795 jusqu'au Premier Empire, il est remis à l'honneur lors de la révolution de 1830 et le compositeur Berlioz en élabore une orchestration dédiée à Rouget de Lisle. En 1879, ce chant devient de nouveau l'hymne national. En 1944, une circulaire du ministre de l'éducation l'introduit dans les programmes de chant des écoles. Cet hymne est exécuté à l'occasion de manifestations publiques. Il n'est joué qu'une seule fois au cours d'une prise d'armes mais chaque fois qu'une troupe rend les honneurs au drapeau avant et après une prise d'armes. Les personnes d'origine étrangères qui reçoivent en préfecture leur titre de naturalisation française sont invitées à écouter l'hymne national après la remise des décrets par le préfet. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 12 L'écharpe tricolore, coutume nationale et républicaine L'écharpe tricolore est le seul élément qui subsiste de l'uniforme des maires. Le maire porte l'écharpe tricolore avec glands et franges d'or dans les cérémonies publiques et toutes les fois que l'exercice de ses fonctions rend nécessaire ce signe distinctif de son autorité. Les adjoints portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'argent dans l'exercice de leurs fonctions d'officier d'état civil et d'officier de police judiciaire, et lorsqu'ils sont appelés à remplacer ou à représenter le maire. Les conseillers municipaux portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'argent lorsqu'ils remplacent le maire ou lorsqu'ils sont conduits à célébrer des mariages par délégation du maire. Avant 1830, l'écharpe se portait toujours à la ceinture. Depuis, elle peut se porter soit en ceinture, soit de l'épaule droite au côté gauche. Lorsqu'elle est portée en ceinture, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Lorsqu'elle est portée en écharpe, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu près du col, par différenciation avec l'ordre adopté par les parlementaires, depuis plus d'un siècle, qui place le rouge près du col. En cas de cumul de mandats, c'est le mandat national qui prévaut. Le port de l'écharpe est obligatoire quand le maire intervient pour procéder aux sommations précédant la dispersion des attroupements. Pour les autres circonstances, le port de l'écharpe n'est pas une obligation mais fait partie d'une coutume nationale et républicaine. ABREGE DU PROTOCOLE ET DES USAGES 13 La cocarde L'utilisation de cocardes et insignes particuliers aux couleurs nationales sur les véhicules automobiles est réservée au Président de la République, aux membres du Gouvernement, aux membres du Parlement, au président du Conseil constitutionnel, au vice-président du Conseil d'État, au président du Conseil économique et social, au préfet dans son département ou dans les collectivités territoriales de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, au sous-préfet dans son arrondissement, aux représentants de l'Etat dans les territoires d'outre-mer. Il s'agit d'une liste limitative et l'usage des cocardes par d'autres autorités n'est pas autorisé. Ainsi, les élus locaux ne peuvent, en aucun cas, apposer des cocardes ou insignes aux couleurs nationales sur leurs véhicules. En revanche, rien ne s'oppose à ce que les élus locaux désirant que leur véhicule soit doté d'un signe distinctif, adoptent le timbre, sceau ou blason de leur collectivité, complété par la mention de leur mandat, dans les conditions fixées par l'assemblée délibérante. Le portrait du Président de la République L'apposition du portrait du Président de la République dans les bâtiments publics mairie, préfecture… n'a pas de caractère obligatoire; il s'agit seulement d'un usage républicain. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Bibliographie ministère de l’intérieur
symbole tricolore et circulaire de la france